mercredi 23 mai 2012

La résidence d'artiste 2012

Au mois de décembre nous avons passé 25heures répartis sur 3 semaines, avec une artiste se prénommant Judith MILLOT. 'est une photographe.
Nous avons avec cette artiste créé des projets avec la participation du lycée et de l'entourage.

Nous avons commencé ces semaines à parler de l'art en général, en faisant des jeux, et Judith nous a présenté ce qu'elle réalisé. Pendant ces 3 semaines, Judith a fait en parrallèle des projets qu'elle a réalisé dans les environs du lycée (Melle en générale).
Nous avons ensuite pris des photos et cherché en groupe des sujets que nous pourrions réaliser par la suite. Nous pouvions nous déplacer dans le lycée ainsi que dans l'exploitation. A la fin de ces 3 semaines nous avons fait une petite exposition dans la salle de conseil avec les ébauches, les photos de nos projets et certaines parties des projets que nous avons réalisé.

 
                                        Projet que Judith a réalisé pendant son séjour a Melle.

Travail réalisé par un groupe d'élève.



Angélique, Ludivine, Alexis et François.

Visite d'un élevage de cerfs

Le mercredi 21 mars, nous sommes allés visiter la "Ferme de la Vallée".
Mr Jean-Luc Monnereau élève des cerfs, cerfs rouge d'écosse ainsi que quelques daims (qui sont vendus aux parcs animaliers). Il possède 65 biches, puis il en aura environ 150 animaux en juin, (grâce aux mises bas). Il envisage aussi d’élever des bisons. Chaque espèce a son enclos, (les cerfs ensembles, les wapiti ensemble...
Il dispose de 42 hectares de prairie, pour pouvoir loger :
-Les cerfs wapiti
-Les cerfs, biches
- Les cerfs rouges d’écosse

Il a aussi une auberge,  ouverte tous les week-ends, puis tous les jours a partir du mois d’avril. Il prépare aux alentours de 7000 repas par an. Sa spécialité est la viande de cerfs puis le jambon, rillettes de cerfs, pâté de cerfs…
Mr Monnereau  a un salarié qui travaille a temps plein pour la ferme auberge ; un apprenti du lycée agricole de Venours puis 5 à 6 personnes (pendant l’été) parce qu’il est traiteur.

Flavien

La chocolaterie

La chocolaterie
Introduction
Nous sommes partis le 8 Mai 2012 à 8h00 pour Genève, nous avons visité la chocolaterie du Rhône qui est la plus ancienne de Genève.
1)      La chocolaterie 
Jean-Pascal et deux de ses collègues sont responsables de la fabrication des chocolats depuis  14 ans ainsi que 5 personnes qui vendent des chocolats. La chocolaterie a été créée en 1875, elle s’appelait déjà la chocolaterie de Rhône. Elle produit aujourd’hui 10 tonnes de chocolats par an.
2)    La fabrication  du  chocolat
 Tout d’abord il faut des cacaoyers, dans le cacaoyer on prend la cabosse on la sépare en 2 puis on prend les fèves. Il y a environ  50 à 70 fèves par cabosse. Une fois les fèves ramassées on les fait légèrement griller puis pendant 72 heures on laisse fermenter. Ensuite on les étend sur des grandes clés, elles sont conditionnées puis envoyées chez les chocolatiers. Les fèves sont torréfiées puis broyées jusqu'à ce que cela se transforme en une pâte appelée pâte de cacao. On récupère également la matière grasse des fèves appelée beurre de cacao.
A partir de là, 3 sortes de chocolat sont fabriquées :
-    Le chocolat  Noir : Pâte de cacao, sucre, beurre de cacao.
-    Le chocolat  au Lait : Pâte de cacao, sucre, beurre de cacao, lait en poudre.
-    Le chocolat Blanc : Beurre de cacao, sucre, lait en poudre, émulsifiant.
Le chocolat doit être travaillé à une température précise :
-    Le chocolat Noir : 55°
-    Le chocolat au Lait : 30°-31° 
-    Le chocolat Blanc : 28°-29°
3)    L’enrobage  des  chocolats
On met les barettes de chocolat dans le fondoir puis on met le chocolat dans un couverturier où le chocolat se déverse sur les petits biscuits qu’ils fabriquent. Puis ils passent dans un tunnel qui est à 15°C où le chocolat est cristallisé. Il faut 3 personnes sur la machine.
Après on les stocke et selon les demandes on les vend.

4)    Le parcours de Jean-Pascal pour être chocolatier.
Tout d’abord il est allé dans un centre de formation pendant 2 ans où il était 2 semaines chez le patron et 1 semaine à l’école.
Son  parcours :
CAP de chocolatier.
CAP Glacier (en candidat libre)
1 année à Lyon
2 ans à Marseille + passage de l’examen.
Ensuite il est revenu sur Genève, il y a maintenant 23-24 ans.

5)    Au moment des fêtes
Il y a la fête de l’escalade le 12 décembre. L a première fête était en 1602, avec  une course pédestre. A Genève il y a une tradition : On remplit une marmite faite en chocolat de chocolats puis on la casse et on dit «abat les savoyards ». Ils fabriquent à peu près 800 marmites 10 jours avant Noël. Les moments où les chocolats se commercialisent le plus sont Pâques, la St valentin et la fête des mères.  
La visite nous a appris quels sont les différents procédés pour la fabrication du chocolat ainsi que ses astuces. Nous avons apprécié cette visite et nous remercions Jean-Pascal et ses collègues de nous avoir accueillis dans leur chocolaterie.

Le gibier de Montagne de Haute Savoie

Le gibier de Montagne de Haute Savoie

En fin de journée, nous avons assisté à une présentation à l’ENILV par Pascal Roche sur le gibier de montagne. Pour commencer, il nous a parlé d’un des objectifs de la fédération de chasse de Haute Savoie dont il est directeur : le maintien des équilibres. C’est un challenge très difficile car il y a beaucoup de tourisme durant toute l’année, du pastoralisme et des prédateurs. Ensuite il nous a parlé des différents types de gibiers que nous allons présenter.

1. Le Tétras Lyre
Au dernier comptage qui a eu lieu au mois de mai 2011, on comptait 20 coqs sur le massif du Mole alors qu’il y en avait 13 deux ans auparavant. S’il y a une plus grosse population de Tétras c’est grâce à la fédération de chasse mais aussi aux communes qui réalisent des travaux de débroussaillage mais aussi à la montagne qui est très favorable.

2. La marmotte
Elle n’est plus présente sur le massif du Mole à cause de l’aigle royal. Elle est beaucoup réintroduite et la population est en bonne santé. Elles peuvent disparaître à cause des montagnes en friche. Un animal adulte pèse entre 5 et 6 kg et hiberne du 20 octobre à fin avril. Les jeunes se font facilement attrapés par des prédateurs.
Il existe une chasse traditionnelle de la marmotte. Cette chasse est ouverte pendant 3 semaines. Ils prélèvent maximum 40 animaux par an qui doivent être enregistrés dans un carnet de marquage obligatoire.

3. Le lièvre variable.
Le lièvre variable est très répandu mais en diminution. Les problèmes de milieu naturel sont les suivants :
- ils deviennent blanc pendant l’hiver (homochromie avec le milieu), donc quand la neige fond vite, il est très repérable par les prédateurs.
- ils ont un pelage très épais, ce qui les rend fragiles aux fortes variations de température.
C’est une espèce à surveiller. Pour les chasser, il faut être un spécialiste et chasser avec des chiens courants créancés. Les canadiens l’appellent le lièvre à raquette car il a des grosses pattes pour pouvoir marcher dans la neige poudreuse (empreinte semblable à celle du chien).
Il peut faire plusieurs kilomètres pour trouver de la nourriture, mais il reste à plus de 1700 m d’altitude. 25 lièvres par an sont autorisés à être prélever en moyenne.

4. La bartavelle
Elle est de plus en plus nombreuse et fait un retour remarqué. Elles sont protégées et étudiées. Elles ont un suivi actif. On sait qu’elles pèsent entre 650 et 750 g et qu’elles sont monogames. Le comptage se fait au printemps et il y a un suivi des zones d’hivernage. La chasse est mesurée, avec un quota pour chaque département (16 animaux en Haute-Savoie).

5. La Gelinotte
La gélinotte est discrète et difficile à suivre mais elle est quand même étudiée est chassée. Elle vit dans des forêts diversifiées. La fédération donne un droit à 15 oiseaux par an.

6. Le Lagopède (perdrix blanche)
Il est bien présent dans de nombreux secteurs en réserve. Leur milieu de vie est menacé par les gazex (explosif à gaz pour déclencher les avalanches). Ces oiseaux sont étudiés pour la reproduction et la survie. Ils chassent entre 8 et 20 lagopèdes par an.

7. Le bouquetin des Alpes
C’est une espèce protégée réintroduite par les chasseurs dès 1970. La population est en augmentation régulière, bien représentée en Haute-Savoie jusqu’à 2000 individus. Le poids du mâle est de 100 kg environ et de 60kg pour les femelles. Ils sont très agiles pour leur poids et se reproduisent très bien. Leur terrain d’habitation se trouve entre 1700 et 3000 m d’altitude.

8. Le chamois.
C’est une espèce emblématique de la chasse en montagne. Suite à une population très faible après la seconde guerre mondiale, des plans de réserve de chasse ont été mis en place dès 1968. Ensuite, arriva les plans de chasse obligatoire en 1990, permettant à la population de chamois de s’accroître pour aboutir à plus de 10000 chamois pour 1200 prélèvements. Sur le Mole, on en dénombre environ 200.

9. Le mouflon
Ils sont originaires de Corse. On compte 800 à 900 mouflons présents sur les massifs les plus chauds. Les prélèvements sont autorisés à 200 animaux par an mais la difficulté de la chasse fait que seulement 60% de ce quota est atteint. Si l’hiver est rude, 80% de la population peut disparaître.

10. Les ongulés
On trouve le sanglier, le chevreuil, le cerf (2000 cerfs dans le 74). Pour toutes ces espèces, la chasse est sélective et il faut un plan de chasse.

11. Les prédateurs
Des lynx et des loups sont présents sur le massif alpin haut-savoyard. Les lynx sont peu fréquents, sauf dans le Jura. Les loups sont problématiques car ils font des dégâts dans les élevages, environ 2 attaques par semaine dans le département. Il faut l’autorisation du préfet pour pouvoir « tirer » un loup, un seul tir a été enregistré ces dernières années, il y a 2 ans. Ils ont mis 3 ours avant de pouvoir le tuer, alors que normalement il faut plutôt 2-3 mois avant de pourvoir l’observer et l’identifier. On dénombre entre 2 et 8 loups permanents sur le massif des Glyères.

Pour finir, il nous a donné les grandes lignesde des actions à venir:
- Vigilance sur les projets touristiques
- Communication auprès du grand public
- Communication auprès des décideurs (ex : communes…)

L’avenir du gibier des montagnes passe donc par la mobilisation des chasseurs. Nous avons découvert plusieurs espèces de gibier en particulier des espèces chassées différentes de celles des Deux-Sèvres.

voyage en hautes savoie la chèvrerie

Elevage caprin en montagne

Nous avons été visiter un élevage caprin en transformation fromagère de Sylvain PHIPPAZ sur la commune de Marignier. Il est seul sur l’exploitation et habite à 2km du bâtiment. Il a un diplôme de boulanger, mais aucun en agriculture. Il s’est installé en 2009 et son bâtiment a été terminé en juillet 2011. Il a commencé son élevage avec 2 chèvres, puis 15, puis 20 ainsi de suite pour avoir aujourd’hui 80 têtes. Son père l’aide rarement sauf exceptions. Sa mère l’aide quelques fois à la fromagerie et sur les marchés avec son père.


1. Le troupeau
Il a acheté ses chèvres à plusieurs endroits : dans la Drôme, à La Clusaz, dans la Haute Loire et à un de ses voisins. Il a 80 chèvres de tout âge de race Alpine, Saanen et des croisées (70 chèvres + 10 chevrettes).
Pour la reproduction, il a un bouc mais il voudrait en avoir un de plus cette année. Les mises bas ont lieu du 20 janvier jusqu’au 15 avril, il a obtenu 60 chevreaux. Il vend des chevreaux à 8 jours et garde des chevrettes pour le renouvellement du troupeau. Il garde aussi certains chevreaux pour engraisser pendant un mois et demi et faire de la vente directe. Il vend un chevreau à 4,50€ du kg de poids vifs.
La ration est composée de foin quand elles sont aux champs pendant l’été. En hiver, elles ont du regain, 500g de maïs distribué à la traite et 200g de tourteaux en début de lactation pendant 2 mois. Les chèvres sont difficiles au pâturage car elles mangent le meilleur et laisse le reste. Il met un râtelier à disposition dans les parcs pour mettre de la paille en hiver.

2. La traite et la transformation
2.1 La traite
Il met 2 heures pour faire la traite et soigner le troupeau exactement 1h30 pour la traite. Il ne trait uniquement le matin pour une question de commodité. Cette pratique présente cependant une contrainte puisqu’elle réduit la production laitière annuelle des chèvres de 10 et 20 %. La traite est faite en monotraite. Il la commence entre 6h et 6h30 du matin. La salle de traite comprend 20 places et il y a 2 postes pour traire. Il fait environ 3 à 4 pots de lait par traite. Un pot contient 30 litres, soit environ 90 litres par traite. Une chèvre a une moyenne de 2 litres par jour.

2.2 La transformation
Il transforme le lait pour faire soit des lactiques ou des tomettes. Il transforme tous les jours. Tous les jours après l’alimentation et la traite, il est pendant 1h30 dans la fromagerie pour la fabrication. Pendant les grandes foires d’été ses parents commencent le marché (installation, vente, etc..), après Silvain va les remplacer.
Avec la traite plus la transformation, le prix de revient d’un litre est de 4€. Un fromage pèse environ 110g. Il fabrique 180 fromages par semaine et fait 3 marchés par semaine avec la vente en direct juste à coté.
La fabrication d’une tomme se fait de la façon suivante:
- Le lait est emprésuré pour donner un caillé
- le caillé est cassé à la main puis moulé
- les moulages sont ensuite placés en saumure
- ils sont ensuite placés dans la cave d’affinage pendant 1 mois et demi
-puis après il peut commencer à les vendre
Pour les lactiques:
- il faut 20°C
- 24 heures d’attente et les retourner le lendemain
- ils seront démoulés 1 jour après

3) l’alpage
L’alpage se fait entre mi juin et fin octobre. Sylvain a aussi un bâtiment en alpage, ce qui lui permet de les sortir ainsi que de les rentrer la nuit. Il est le seul agriculteur à faire paître ses animaux ce qui lui permet d’avoir 80 ha à lui seul qu’il loue depuis 3 ans. Il les loue pour environ 400 à 700€. Il y fait un tour le matin pour la traite et les sortir ainsi que le soir pour les rentrer par peur de l’approche des loups. Il trait les chèvres au pot et sur place. Il a aussi un groupe électrogène et ramène le lait au bâtiment pour le transformer ensuite en fromage. Ce bâtiment est loué, il se situe sur le Mole.

4) les prés et le bâtiment
A) les prés:
Il a à sa disposition 5ha de prairies autour du bâtiment qui lui permet de faire pâturer son troupeau avant la monter en alpage. Pour cela il clôture avec une hauteur de 3 fils. Il mettait auparavant un filet mais par peur que les chèvres le cassent, il a préféré changer.
Le soir, il va les chercher dans les prés, elles connaissent leurs parcs dans le bâtiment et se trompent rarement. Pour éviter tout problème il leur a posé des colliers qui lui rappellent leur lot. Il les emmène au pré à pied. Il les fait paître de début mai à mi juin. Il broye le refus des chèvres et leur donne par la suite en foin. En ce qui concerne le foin, il en achète une grande partie. Il ne peut en stocker que pour deux mois. Le reste, un voisin le garde chez lui. Il utilise l’équivalent d’une botte par jour (60€).

B) Les bâtiments
Le bâtiment a été construit en juillet 2011 et été fait en grande partie par Sylvain lui-même. L’ossature a été faite par Intra bois, elle a coûté 30000 €. En ce qui concerne le bois, le bardage a coûté 5000€. Il a aussi loué une mini pelle pour pouvoir faire lui-même son terrassement. Pour l’alpage, il loue un bâtiment sur place.
Son bâtiment principal se situe à 700 m d’altitude.

Conclusion et remerciements

Sylvain est installé depuis peu, mais il a une très bonne exploitation. Il nous a fait connaître l’élevage caprin en montagne. Nous remercions Sylvain de nous avoir fait découvrir les difficultés et les facilités de ce métier mais aussi pour la dégustation de ses fromages.

Téo, Enguerran, Cédric, Nathan                               

mercredi 16 mai 2012

Plantation de haies

                                                       Chantier plantation d’une haie 


                                            Les différentes étapes de la plantation d’une haie : 

Etape 1 : Labourer la surface enherbée du lieu de plantation




Etape 2 : Gratter la surface de la terre où la plantation aura lieu

Etape 3 : Faire les trous en fonction de la taille de l’arbuste à l’aide d’une pelle et d’une pioche

Etape 4 : Mettre du terreau au fond du trou et mélanger

Etape 5 : Couper les racines mortes de l’arbuste qui va être planté

Etape 6 : Pralinage (tremper les racines dans du lisier)

Etape 7 : Déposer l’arbre dans le trou

Etape 8 : Ajuster la profondeur du collet de l’arbre à ras le sol avec le manche de l’outil utilisé

Etape 9 : Reboucher

Etape 10 : Tasser

Etape 11 : Mettre deux piquets pour tenir un filet de protection

Etape 12 : Arroser l’arbuste avec un arrosoir


Etape 13 : Pailler toute la surface de la plantation avec une fourche

Etape 14 : Humidifier cette paille avec un tuyau d’arrosage

Le but de planter une haie à de multiple raison: - pour l'hestétique
                                                                       - pour la faune
                                                                       - pour avoir du bois dans quelques années

 Yohan, Clément, Valentin 

Visite de 3 exploitations lors du voyage en Haute-Savoie

I- GAEC le Cret
        Le mercredi 9 mai, nous avons été visiter une exploitation à Mieussy en Haute-Savoie (74000). Cette exploitation est composé de 86 vaches et 86 génisses de race Abondance. Il y a 3 associés : deux frères et leur père. Le lait est récolté pour faire du reblochon. Différentes contraintes sont présente: Les vaches ne doivent pas consommer d'ensilage, il faut avoir la race Abondance, Tarrine ou Montbéliarde et une qualité de lait irréprochable.
       Les vaches sont toute insiminé artificiellement. Elles logent dans un bâtiment en entravé, chaques vaches a sa place. La traite est réalisée avec 10 griffes transportables et les vaches sont traites à leurs places. Elles montent en alpage avril, mai et juin et sont traites en alpage avec une salle de traite mobile composé des 10 griffes transportables. Le fourrage est stoké à l'étage du bâtiment et déplacé à l'aide d'une griffe télèscopique suspendu à la charpente. Le concentré est distribué avec un DAC (distributeur automatique de concentré).

II- GAEC du Val de Thônes
       Le vendredi 11 mai, nous avons été visité une exploitation dans le canton de Thônes qui fabrique son reblochon directement après la traite. Ce GAEC est composé de 4 associés (1 hors-cadre familial, la mère, le fils son beau-frère)  avec un bâtiment en entravé  sur 3 étages de 63 places et 70 vaches dont 7 en pension.
       Le reblochon est directement transformé après la traite. C'est une fromage à patte non cuite. Il faut 7 à 8 Litres de lait chauffé à 32 - 33 °C pour fabriqué 1Kg de reblochon. Le lait part du tank, va dans la salle de transformation et s'arrete dans le sechoir à 17 °C et sont lavés avec une brosse avant de partir et ils finissent dans la cave à 14 °C et seront vandu. Il fabrique à peut près 80 000 reblochons par an. Les vaches sont traites dans leurs bâtiments avec des griffes transportables. En alpage, elles sont traites dans les montagnes, il y a un autre bâtiment munis d'une salle de traite et d'une salle de transformation. Ils produisent 80 tonnes de fourrages et en achètent autant.

III - L'ENILV
      L'ENILV (Ecole Nationnal d'Industrie Lait et Viande) est situé à la Roche sur Foron (74). Elle est composé d'une école, des ateliers de fabrications et hall et cuisine de travaux pratique. Ils fabrique des tommettes, des tommes, des raclettes, des reblochon,des saucisson, des jambon  et du beures. Ils possèdent un magasin "la ronde des saveurs". C'est dans cette école que nous avons héberger tout au long du voyage.